The Arab World Geographer


Abstracts


AWG volume 3 number 4
The Arab World Geographer, Winter 2000


abstracts
Hamid, Kamal, El-Karanshawy, Harb el-Kak, Sawalha
résumés en français
Hamid, Kamal, El-Karanshawy, Harb el-Kak, Sawalha



Local Level Authorities and Local Action in Greater Khartoum, Sudan
Gamal M. Hamid
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This paper investigates the interactions that take place between formal institutions and informal, popular associations in the arena of local urban development, taking Greater Khartoum as an example. The various attempts at decentralizing administrative authority in Sudan are explored and their rationales called into question. Two conclusions are reached from the most recent decentralization experience (i.e. federalism). First, the newly created formal structures were not  provided with sufficient financial resources and enough trained personnel. Hence, they have not been successful in fulfilling their mandates. Second, the new structures have been superimposed on extant popular associations, with the overlapping of responsibilities often leading to conflict and the duplication of efforts. The paper presents three urban development projects initiated by local communities in response to the ineffectiveness of formal institutions. These three cases illustrate the various forms of interaction (co-operative, exclusionary, and antagonistic) that resulted from the superimposition of new, ineffective formal structures on dynamic popular ones.

Key words: urban governance, local authorities, civil society, Khartoum, Sudan



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Cet article examine les interactions entre les institutions formelles et les associations populaires informelles dans le domaine du développement urbain local, en prenant le Grand Khartoum pour exemple. Les diverses tentatives de décentralisation de l’autorité  administrative au Soudan sont examinées et leurs justifications sont mises en discussion. Deux conclusions découlent de l’expérience la plus récente de décentralisation (c’est à dire le fédéralisme). D’une part, les structures officielles nouvellement créées ne reçoivent pas de ressources financières suffisantes, ni de personnel suffisamment qualifié. De plus, elles n’ont pas réussi à remplir leur mandat. D’autre part, de nouvelles structures se sont superposées sur des associations populaires existantes dont les responsabilités se chevauchent, ce qui conduit au conflit et à la duplication des efforts. L’article présente trois projets développement urbain initiés par des communautés locales en réponse à l’inefficacité des institutions officielles. Ces trois cas illustrent les diverses formes d’interaction (coopérative, exclusive et antagoniste) qui résultent de cette superposition de nouvelles structures officielles inefficaces à d’autres, populaires et dynamiques.

Mots clés :  gouvernance urbaine, autorités locales, société civile, Khartoum, Soudan



Exclusive Governance and Urban Development in Egypt
Montasser M. Kamal
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Unlike physical and economic considerations, social relationships on the local, national, and global levels receive insufficient attention in studies of urban development. This paper suggests that the concept of governance, with its emphasis on social and power relationships among stakeholders, can contribute to urban development by unpacking these multi-layered social relationships. The paper argues that an understanding of urban development must include a study of the relational aspects of governance articulated within and among the macro level, the intermediate level, and the micro level. Ideas of responsibility and authority fill an important gap in understanding the relational aspects of governance, which in turn is an important concept for understanding urban development.
In this study, the concept of governance is used to understand the relationship among stakeholders in an urban development project. The paper draws on narratives by individuals, on development project examples, and on examples from NGOs in Egypt to make the point that individual actors and diverse institutions actively shape urban development through their engagement in a relational balancing act. The exclusivity and hierarchy that are common to governance in Egypt are regularly challenged, directly and indirectly, by NGOs and individuals inspired by a desire for inclusive governance. For NGOs, the task is to challenge prevalent practices of social and political exclusion while meeting individual and community needs. The paper shows that NGOs and individuals are part of the governance landscape in urban development and that, especially in an urban context, the concept of governance renews the hope for social equality, with its subtext of non-exclusive social and political relationships.

Keywords: governance, relationships, civil society, politics, Egypt



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Contrairement aux considérations physiques et économiques, les relations sociales au niveau local, national et mondial reçoivent insuffisamment d’attention dans le cadre d’études de développement urbain. Cet article suggère que le concept de gouvernance, en mettant l’accent sur les relations sociales et les relations de pouvoir entre les parties intéressées, puisse contribuer au développement urbain en révélant ces relations sociales à plusieurs couches. Cet article affirme qu’une compréhension du développement urbain doit inclure une étude des aspects relationnels de gouvernance articulés aux niveaux macro, intermédiaire et micro, et entre ces niveaux. Les idées de responsabilité et d’autorité  remplissent une lacune importante dans notre compréhension des aspects relationnels de la gouvernance, qui sont à leur tour importants pour comprendre le développement urbain. Dans cette étude, le concept de gouvernance est utilisé pour comprendre les relations entre les parties intéressées dans un projet de développement urbain. Cet article est basé sur les récits d’individus concernant des exemples de projets de développement et des exemples d’organisations non-gouvernementales en Egypte, pour démontrer que les acteurs individuels et les diverses institutions forment activement le développement urbain par leur engagement dans un numéro d’équilibre relationnel. L’exclusivité et la hiérarchie, communes en Egypte, sont régulièrement défiées directement ou indirectement par des organisations non-gouvernementales et des individus inspirés par le désir d’une gouvernance inclusive. Pour les ONG, leur mission est de défier les pratiques dominantes d’exclusion sociale et politique tout en répondant aux besoins individuels et collectifs. Cet article montre que les ONG et les individus font parties du paysage de gouvernance du développement urbain et que le concept de gouvernance, en particulier dans un contexte urbain, renouvelle l’espérance d’égalité sociale et de relations sociales et politiques non-exclusives.

Mots clés :  gouvernance urbaine, relations, société civile, politique, Égypte



Participatory Approaches to Urban Development in Egypt: The Experience of a Non-Governmental Organization
Samer El-Karanshawy
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This paper deals  with  the  possibilities  of  achieving better governance in urban areas through participatory development methods. Through a combination of participant observation and interviews, the research on which it is based critically  evaluated the  experience of an international development organization working in Cairo, one that uses participatory techniques of development work. The paper  explores the limitations of these techniques, particularly participatory rapid appraisal (PRA). It also discusses the frustrations and limitations of working in a complex urban environment, frustrations and limitations which in turn point to a number of conceptual problems for theories of participatory development work in spatially and politically complex areas.
The paper addresses the relation between the weaknesses of PRA as a research tool and its strengths as a community mobilization technique. Throughout this paper I try to highlight the need for a sophisticated and politically informed understanding of  the complexity of the urban context, particularly in Egypt, for the success of any (committed) attempt to influence the governance process.

Key words: governance, participatory development, community mobilization, Cairo, Egypt



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Cet article traite des possibilités de réaliser une meilleure gouvernance dans des régions urbaines par des méthodes de développement participatives. En combinant observation participante et interviews, la recherche sur laquelle il se base évalue de manière critique l’expérience d’une organisation internationale de développement travaillant au Caire et appliquant des techniques participatives de développement. L’article examine les limitations de telles techniques, en particulier de l’évaluation rapide participative (ERP). Il discute aussi les frustrations et les limitations du travail dans un environnement urbain complexe, frustrations et limitations qui à leur tour révèlent un certain nombre de problèmes conceptuels des théories de développement participatif dans des régions géographiquement et politiquement  complexes. L’article discute de la relation entre les faiblesses de l’ERP comme instrument de recherche et sa force comme technique de mobilisation collective. Au cours de cet article, j’essaie de souligner le besoin d’une compréhension sophistiquée et politiquement instruite de la complexité du contexte urbain, en particulier en Égypte, pour le  succès de toute tentative (engagée) d’influencer le processus de gouvernance.

Mots clés :  gouvernance urbaine, développement participatif, mobilisation communautaire, Le Caire, Égypte



Post-War Beirut: Resources, Negotiations, and Contestations in the Elyssar Project
Mona Harb el-Kak
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Among the major urban projects arising out of post-war reconstruction in Lebanon is the Elyssar project, planned to reorganize the southwestern  suburb of Beirut—an area largely inhabited by lower-income Shiite Muslims and known for its illegal housing and informal commercial activities. The dynamics of the Elyssar project bring together three sets of actors: the state and the two main Shiite political actors, Amal and Hezbollah. This paper uses the concept of governance, with a focus on issues of transparency and negotiation, to examine the dynamics of relations within the board of the Elyssar project and between those actors and the residents of the targeted neighbourhoods. At first reading, the project seems to epitomize good urban governance, since state agencies and political actors representing the interests of the residents are involved in project decision-making and implementation. However, this paper shows that, in reality, these governance processes are characterized by controlled access to information and opaque negotiation procedures that do not make for  good governance at all.

Keywords: urban governance, negotiations, Lebanese Shiites, Beirut suburb



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Parmi les projets urbains importants de la reconstruction d’après-guerre au Liban est le projet Elyssar, conçu pour réorganiser la banlieue sud-ouest de Beyrouth, une région habitée majoritairement par des Chiites aux revenus modestes, et connue de par son habitat illégal et ses activités commerciales informelles. Les dynamiques du projet Elyssar font converger trois groupes d’acteurs: l'État et les deux principaux acteurs politiques Chiites: Amal et Hezbollah. Cet article utilise le concept de gouvernance, en se concentrant sur les questions de transparence et de négociation, afin d'examiner d'une part la dynamique des relations dans le conseil même du projet Elyssar, et d'autre part entre ces acteurs et les résidents des quartiers concernés. À première vue, le projet semble incarner une bonne gouvernance urbaine, puisque les institutions étatiques et les acteurs politiques qui représentent les intérêts des résidents sont impliqués dans la prise de décisions et leur exécution. Cependant, ce travail montre qu'en réalité, ces processus de gouvernance sont caractérisés par un accès surveillé à l'information et par des procédures de négociations obscures qui ne contribuent pas du tout à une bonne gouvernance.

Mots Clés : gouvernance urbaine ; négociations ; chiites libanais, banlieue de Beyrouth.



Post-War Beirut: Place Attachment and Interest Groups in Ayn Al-Mreisi
Aseel Sawalha
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This paper examines post-war Beirut to explore the circumstances under which interest groups emerge in response to urban development projects, to privatization, and to the activities of regional and international investors. The paper refers to the postwar era in Beirut as a "postwar state of emergency," where the roles of the state's institutions, development agencies, and private investors overlap, making it hard for urban communities to access services and to gain rights to spaces and services. In response, new leadership has emerged, alliances among the various groups have changed, and networks of neighbours and family members have been altered. These changes in alliances and relationships, a key theme in my study, will determine Beirut's future governance and political system.
 In this paper I discuss the relationship and the negotiation process between, on the one side,   powerful actors—Solidere, investors and developers, and the Municipality of Beirut--and on the other, local interest groups—such as property owners and tenants, the war displaced, and  the fishermen—in Ayn Al-Mreisi, an historic Beiruti neighbourhood. Studying these negotiation processes proved that it is difficult to draw a clear line between the responsibilities of the public sector and those of the private sector, between the responsibilities of  local actors  and  those of international actors, and between the responsibilities of the powerful and those of the powerless.

key words: place attachment, governance, reconstruction, local groups, development projects, postwar Beirut, Lebanon



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Cet article examine le cas de la ville Beyrouth de l'après-guerre afin d‘explorer les circonstances qui ont permis l'émergence de groupes d'intérêt comme réponse aux projets de développement urbain, à la privatisation et aux activités des investisseurs régionaux et internationaux. L’article considère la période de l'après-guerre à Beyrouth comme un ‘état d'urgence de l'après-guerre’, durant lequel les rôles des institutions étatiques, des agences de développement et des investisseurs privés se chevauchent, rendant aux communautés urbaines l'accès aux services malaisé, tout comme l'est l’obtention de droits aux espaces et aux services. En réaction, de nouvelles élites ont émergé, les alliances entre les différents groupes ont changé, et les réseaux de voisinage ou de famille ont été modifiés. Ces mutations des alliances et des relations, un thème clé dans ce travail, détermineront la gouvernance future de la ville de Beyrouth et son système politique.
Dans cet article, je discute des relations et des processus de négociation entre d'une part des acteurs puissants — Solidere, les investisseurs et développeurs et la Municipalité de Beyrouth — et, de l'autre, les groupes d’intérêt locaux — les propriétaires fonciers, les locataires, les gens déplacés par la guerre et les pêcheurs — à Ayn Al-Mreisi, un quartier ancien de la ville. L'étude de ces processus de négociation a démontré qu'il était difficile de séparer clairement les responsabilités du secteur public de celles du secteur privé, les responsabilités des acteurs locaux de celles des acteurs internationaux,  et les responsabilités des puissants de celles de ceux qui sont loin du pouvoir.

Mots Clés : Attachement au lieu; gouvernance ; reconstruction ; groupes locaux ; projets de développement;  Beyrouth de l'après-guerre; Liban.


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Contact: V.D.Mamadouh@frw.uva.nl  |   Last update: 7 May 2001