résumés en français
Taylor,
Fahrer,
Al-Tarrah
& Sadri,
Sutton,
Aziz
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The research reported below is part of a new global urban analysis that focusses upon the relations between cities¹. A world-city network is specified as an “interlocking” structure in which global service firms link cities together through their office networks. A basic data matrix has been created describing the importance of 316 cities to the operations of 100 firms. Twenty-nine of these cities are from the West Asian/North African (WA/NA) region. The global network connectivities of all cities are defined and it is found that cities from the region rank relatively low: only one is in the world top 50, Istanbul at 35th. In analyses of the top 123 cities, which include 12 from the region, it is found that the WA/NA cities are generally unimportant in service sector articulations in the world economy and are largely represented only among the “outer” cluster of unimportant cities, but that some cities, notably Istanbul, Beirut, Dubai, and Cairo, do possess potential “network power” as gateway cities. Among the 12 leading regional cities the distinctive cases are Manama, with its extreme focus on banking/finance and strong links to Pacific Asia; Istanbul, with its banking and advertising and its eastern European links; and Abu Dhabi, with its unusual worldwide pattern of links. These city-centred results suggest alternative ways of looking at regional development in the present and future.Key words: advanced producer services, globalization, hinterworlds, North Africa/West Asia, world city network
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Notre recherche fait partie d’une nouvelle analyse urbaine globale qui étudie plus particulièrement les relations entre les villes. Un réseau de villes global est une structure entrelacée dans laquelle des entreprises globales de services relient les villes entre elles grâce à leurs réseaux de bureaux. Une matrice de données de base a été créée, décrivant l’importance de 316 villes par rapport aux activités de 100 entreprises. Vingt-neuf de ces villes sont situés dans la région de l’Asie de l’Ouest et de l’Afrique du Nord (AO-AN.) Les connectivités du réseau global de toutes les villes ont été définies et il est apparu que les villes de la région occupent un rang relativement bas dans la hiérarchie : une seule ville appartient aux premières cinquante villes globales, à savoir Istanbul, à la 35ème position. Dans l’analyse des premières 123 villes, dont 12 de la région AO-AN, celles-ci n’ont généralement que des articulations de peu d’importance avec le secteur des services de l’économie globale et elles sont largement représentées dans le groupe "extérieur" des villes moins importantes. Cependant, certaines villes, notamment Istanbul, Beyrouth, Dubaï et Le Caire possèdent une “puissance de réseau” potentielle en tant que ‘villes portail’. En examinant les douze villes régionales les plus importantes, on notera Manama, avec son centre bancaire et financier et de forts liens avec l'Asie du Pacifique, Istanbul avec son secteur bancaire et publicitaire et ses liens est-européens, et enfin Abu Dhabi avec son réseau singulièrement global. Ces résultats centrés sur les villes indiquent d'autres façons de saisir le développement régional actuel et futur.Mots-clés : services développés, globalisation, hinterlands globalisés, Afrique du Nord / Asie de l’Ouest, réseau de villes global
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The end of the Cold War has not ushered in an era of global peace. Conflicts continue that often feature insurgent movements seeking to topple incumbent regimes. In the post-Cold War era, insurgents find it more difficult to create an insurgent state due to growing populations, improved access to previously remote territory, and sophisticated military and security technologies. Egyptian Islamist insurgents faced this dilemma as they sought to establish an Islamic state. The conflict exhibited signs of core-periphery violence with most incidents occurring in the peripheral region of Upper Egypt. Geography worked against the insurgents. Hemmed in by the narrow Nile River Valley, the insurgents lacked terrain conducive to guerrilla warfare. Sugarcane fields provided concealment, but did not offer safe havens. This limited insurgents to the mobile warfare stage of insurgency. They established base camps in Afghanistan rather than Egypt, thus illustrating the globalization of the insurgent state. Much of the violence in Cairo occurred in the shantytowns inhabited by migrants from Upper Egypt, thus exhibiting further evidence of the core-periphery nature of the conflict. Although Islamists tried to incite a popular uprising in Cairo, their efforts failed and the conflict remained largely confined to Upper Egypt. Within that region, insurgent violence spread primarily by proximity.Key words: Insurgency, core-periphery, Islam and Islamist, guerrilla warfare, Egypt
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La fin de la guerre froide n’a pas annoncé une période de paix mondiale. Les conflits continuent, concernant souvent des mouvements insurrectionnels qui tentent de renverser les régimes en place. Dans la période de l’après-guerre froide, la croissance démographique, le désenclavement des régions périphériques et le développement de technologies militaires et sécuritaires sophistiquées, ont rendu plus difficile la création d’États rebelles. Les insurgés islamistes égyptiens affrontent ces problèmes alors qu’ils tentent d’établir un État islamique. Le conflit était de nature centre-périphérie ; la plupart des incidents se produisant dans la région périphérique de Haute Égypte. La géographie a desservi les rebelles. Confinés dans l’étroite vallée du Nil, les rebelles n’ont pas un terrain approprié pour la guérilla. Les champs de canne à sucre peuvent les dissimuler, mais n’offrent pas de refuges ; cela a cantonné les rebelles dans la phase mobile de la guerre d’insurrection. Ils ont établi des bases en Afghanistan plutôt qu’en Égypte, ce qui illustre la mondialisation de l’état insurrectionnel. La plupart des cas de violence au Caire se sont produits dans des bidonvilles habités par des migrants originaires de la Haute Égypte, une autre preuve de la nature du conflit opposant centre et périphérie. Bien que les islamistes essaient de déclencher un soulèvement populaire au Caire, leurs efforts ont échoué, et le conflit reste largement limité à la Haute Égypte. Dans cette région, la violence insurrectionnelle se propage principalement par voisinage.
Mots clés : insurrection, centre – périphérie, Islam et Islamiste, guérilla, Égypte
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Recent developments in Saudi Arabia have focussed attention on the topic of the tribe-state relationship, which is crucial in understanding the connections among politics, geography, religion, and the history of the region. This essay addresses the relationship among three major factors: the emergence of a united Arabia, the growth of Wahhabism, and the geographic features of the Arabian peninsula. The paper illustrates how the status of the tribes changed from that of primary social organizations and symbols of political authority in given regions to that of entities subsumed within an emerging state and losing in the process many of their defining features, particularly their exclusive claims on tribal territorial domains. Since this subject is extensive, the scope of the research is limited to examining certain tribes and movements that played central roles in Saudi state building and were marginalized later.Keywords: tribe-state relationship, state-building, royal family, Wahhabism, Saudi Arabia
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Des développements récents en Arabie Saoudite ont focalisé l’attention sur la question des relations entre les tribus et l’État, qui sont centrales à la compréhension des relations existant entre la politique, la géographie, la religion et l’histoire de la région. Notre travail examine les relations existant entre trois facteurs : l’émergence d’une Arabie unie, le développement du wahhabisme et le cadre géographique de la péninsule arabique. Le travail montre comment le statut des tribus a changé : autrefois des organisations sociales primaires et des symboles d'autorité politique dans des régions précises, maintenant des entités intégrées dans le cadre d'un État émergent, mais perdant dans ce processus un certain nombre de leurs spécificités, notamment leurs revendications d'exclusivité à des territoires tribaux. La question étant très vaste, la recherche sera limitée à l'étude de certaines tribus et mouvements qui avaient auparavant joué un rôle central dans l'édification de l'État saoudien et qui ont été marginalisés par la suite.Mots-clés : relations tribus-État, construction étatique, famille royale, wahhabisme, Arabie Saoudite
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Recent demographic data for Algeria show dramatic fertility decline to a situation approaching demographic transition. These low birth rates and population growth rates would not have been predicted in the mid-1980s. Age-specific fertility data reveal the key to this change, as 1990s rates are much lower than 1969 and 1977 rates, especially for younger women. Several factors behind this fertility change are suggested. The rising age of marriage and the increased practice of family planning are demonstrated. The less precise influence of Algeria's urban, educational, and social revolutions are shown to have had an impact, as has the example of Algerian emigrants in Europe who had lower fertility levels. A final suggested factor concerns Algeria's economic crisis and the related job shortages and housing crisis. 1998 saw Algeria's fourth population census. Spatial aspects of population growth are discussed with interior and southern regions showing stronger growth so that they now represent demographic reservoirs. Recent birth rates are mapped and bear some comparison. Regional aspects of migration and of female school attendance and illiteracy are also briefly examined as possible explanations of regional patterns of population growth.Keywords: Algeria, fertility, demographic transition, 1998 census results, migration
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Des données démographiques récentes pour l'Algérie montrent un déclin spectaculaire de la fécondité, présentant maintenant une situation de transition démographique. Les bas taux de natalité n'auraient pas pu être prédits vers le milieu des années 1980. Les données concernant la fécondité par âge révèlent ce changement : les taux des années 1990 sont beaucoup plus bas que ceux de 1969 et de 1977, surtout pour les jeunes femmes. Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer ce changement du taux de fécondité. Les effets du recul de l'âge du mariage et l'utilisation croissante du planning familial ont été démontrés. L'influence moins nette des révolutions urbaines, éducationnelles et sociales en Algérie ont eu des impacts, tout comme l'exemple des émigrants algériens en Europe qui avaient auparavant montré des taux de fécondité moins élevés. Un dernier facteur proposé concerne la crise économique algérienne et celles de l'emploi et du logement. L'année 1998 était celle du quatrième recensement. Les aspects spatiaux de la croissance de la population sont analysés : les régions de l'intérieur et du Sud présentent une croissance plus forte et constituent actuellement des réservoirs démographiques. Les taux de natalité ont été cartographiés et permettent des comparaisons. Les aspects régionaux des migrations, de la scolarisation des filles et de l'analphabétisme sont aussi brièvement examinés et avancés comme des facteurs explicatifs des différences régionales de l'accroissement de la population.Mots-clés : Algérie, fécondité, transition démographique, résultats du recensement de 1998, migrations
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This study uses Spatial Analysis Systems (SAS) available in Geographic Information Systems (GIS) to model the geographic location of the optimum landfill sites for domestic waste in Kuwait. Justification for and methods of identifying different informative criteria used by SAS in choosing optimum sites are suggested. The degree to which sites met each criterion and the interrelation among criteria were considered through maps. Maps of the different criteria such as soil, vegetation, groundwater, geomorphology, oil wells, urban areas, and roads were digitized. Spatial analysis (SA) was conducted to model the layer maps in a way that provided explanations for and categorization of domestic-waste landfill locations.Keywords: GIS Spatial Analysis Systems, environmental planning, domestic-waste landfill, Kuwait
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Cette étude utilise les systèmes d’analyse spatiale (SAS) disponibles dans les Systèmes d’Information Géographiques (SIG) pour modéliser les emplacements optimaux des décharges d’ordures ménagères au Koweït. Elle propose les choix et les méthodes pour identifier les différentes variables utilisées dans les SAS pour choisir les meilleurs sites. L’importance de chaque critère par rapport aux autres est étudiée au travers de cartes thématiques numérisées : du sol, de la végétation, de la nappe phréatique, de la géomorphologie, des gisements de pétrole et des zones urbaines. L’analyse spatiale a été conduite pour modéliser des cartes couche par couche, de manière à justifier et à catégoriser les localisations pour des décharges d’ordures ménagères.Mots clés: SIG, systèmes d’analyse spatiale, planification environnementale, ordures ménagères, Koweït